logo Sports.fr

Le Stade Français et le Racing respirent

Le Stade Français et le Racing respirent
Publié le
Loin d’être dominateur, le Stade Français Paris a dominé Bayonne quand Lyon a su faire craquer Vannes. A la dernière seconde, Pau arrache la victoire face à Montpellier alors que le Racing 92 a confirmé sa capacité à gagner à l’extérieur avec un succès à Clermont.

Stade Français Paris 31-27 Bayonne


Le Stade Français Paris a joué à se faire peur mais peut souffler après sa victoire contre Bayonne. Le Stade Jean-Bouin n’a attendu que quatre minutes pour s’enflammer. Joe Marchant a bonifié un ballon perdu par les Bayonnais pour aplatir en coin un essai non-transformé. Alors que Joris Segonds a débloqué le compteur basque, Zack Henry a une nouvelle fois manqué la cible. Dans la foulée de cet échec, Paul Abadie est allé aplatir le deuxième essai parisien, profitant d’une percée de Léo Barré pour aller à dame avec la transformation a ajouté deux points au total des « Soldats Roses ». Sauf que l’Aviron a réagi grâce à l’indiscipline parisienne. Romain Briatte écroulant volontairement un ballon porté, le troisième-ligne du Stade Français Paris a écopé d’un carton jaune quand Bayonne a bénéficié d’un essai de pénalité pour revenir à deux points. Zack Henry a alors redonné un peu d’air à son équipe à l’abri en passant une pénalité. Toutefois, Swan Cormenier a conclu victorieusement un ballon porté à un quart d’heure de la pause pour permettre à l’Aviron de passer devant au tableau d’affichage. Une dernière pénalité de Zack Henry a toutefois permis aux Parisiens de virer en tête d’un point à la pause. Dès la reprise, le buteur du club de la capitale a ajouté trois points de plus. L’indiscipline bayonnaise est alors intervenue avec Baptiste Chouzenoux puis Guillaume Rouet qui ont reçu un carton jaune coup sur coup. Après avoir encaissé une pénalité, les Basques ont poursuivi sur leurs fondamentaux avec un nouveau ballon porté conclu dans l’en-but par Lucas Martin juste avant l’heure de jeu, ramenant les siens à deux points. Toutefois, Baptiste Germain a laissé son équipe à douze quelques minutes après avoir écroulé un maul. Peu après l’heure de jeu, Thibault Motassi a donné neuf points d’avance au Stade Français Paris. Sauf que, en cinq minutes, Paul Alo-Emile, Setareki Turagacoke et Tanginoa Halaifonua ont pris un carton jaune. Le score n’a toutefois pas bougé avec une victoire précieuse du Stade Français Paris (31-27), qui s’éloigne de la zone rouge quand Bayonne voit le podium s’éloigner.

Lyon 36-21 Vannes


Les Lyonnais enchaînent devant leur public face à Vannes. Le LOU a démarré tambour battant avec Vincent Rattez qui a aplati le premier essai dès la première minute au terme d’une action menée à grande vitesse par Semi Radradra. Léo Berdeu a alors manqué la transformation. Les Vannetais ont répliqué à la fin des dix premières minutes avec Thomas Moukoro qui a profité du travail de ses avants pour forcer le passage et aplatir un essai transformé. Sur leur lancée, après un échec de Maxime Lafage au pied, le pilier vannetais y est allé de son doublé au terme d’une séquence de jeu au près qui a déstabilisé la défense rhodanienne. Dans la foulée, Vincent Rattez a répliqué pour rapprocher le LOU à deux unités. A trois minutes de la pause, Félix Lambey a permis au club lyonnais de reprendre la main au tableau d’affichage, là-encore au terme d’une succession de temps de jeu au près. La transformation de Léo Berdeu a permis à Lyon de virer en tête de cinq points à la pause. L’entame du deuxième acte a vu les deux équipes se neutraliser. C’est à l’heure de jeu que Pierre Boudehent a fait passer un frisson dans le Matmut Stadium de Gerland, aplatissant le troisième essai du RCV en faisant parler sa vitesse. Maxime Lafage a alors permis à Vannes de passer devant de deux points sur la transformation. La révolte lyonnaise a été sonnée par Camille Chat, qui a fait parler sa puissance en coin pour aller à dame. Léo Berdeu a remis le LOU cinq points devant avec un quart d’heure encore à jouer. La fin de match a vu Vannes évoluer à quatorze après le carton jaune reçu par Francisco Gorrissen, consécutif à un contact au niveau de la tête de Davit Niniashvili. Léo Berdeu a donné de l’air au LOU en passant la pénalité. En tout fin de match, Camille Chat a validé la victoire de Lyon avec le quatrième essai des siens. Avec ce succès (36-21), le LOU consolide sa cinquième place quand Vannes reste bon dernier du classement.

Pau 40-38 Montpellier


La Section Paloise a tenu en haleine ses supporters face à Montpellier. Un match spectaculaire qui a démarré par une pénalité signée Hugo Reus dès la 8eme minute. Joe Simmonds lui a répondu au quart d’heure de jeu mais, dans la foulée, le MHR a aplati le premier essai. Cobus Reinach a surpris la défense béarnaise en sortie de ruck pour aplatir en coin un essai non-transformé par son buteur. Les Héraultais ont creusé l’écart peu avant la demi-heure de jeu avec Gabriel Ngandebe qui est sorti du chaos pour donner douze points d’avance aux siens. Aaron Grandidier a immédiatement répliqué. Le champion olympique a fait parler sa pointe de virtesse pour aplatir en coin avant de voir Joe Simmonds passer la transformation. Alors qu’une nouvelle pénalité signée Hugo Reus a redonné de l’air au MHR, le carton jaune pour Tyler Duguid après un plaquage dangereux a fragilisé la formation montpelliéraine. Romain Ruffenach en a profité à trois minutes de la pause pour aplatir le deuxième essai des siens. Toutefois, la Section Paloise a bien viré en tête quatre minutes après la sirène. Alors que Yacouba Camara a été sanctionné d’un carton jaune pour une faute au sol, les Palois ont profité immédiatement de cette double supériorité numérique. Enfonçant le pack du MHR à cinq mètres de la ligne, les Béarnais ont obtenu un essai de pénalité leur offrant six points d’avance à la mi-temps. Un avantage que Fabien Brau-Boirie n’a pas manqué de faire fructifier six minutes après la reprise, réceptionnant une passe au pied de Joe Simmonds pour aplatir sans opposition. Billy Vunipola a très vite réagi en aplatissant du bout du bras un essai transformé par Léo Coly. Le match a changé à l’heure de jeu, après le carton jaune reçu par Tumua Manu. Arthur Vincent a profité de cette supériorité numérique pour ramener le MHR à un point, la transformation étant manquée par son buteur. Après une pénalité de Joe Simmonds pour Pau, Gabriel Ngandebe y est allé de son doublé pour remettre son équipe devant à un quart d’heure de la sirène. Le buteur béarnais puis Arthur Vincent ont chacun passé une pénalité dans les deux dernières minutes du match. Mais, au terme d’une séquence longue de quatre minutes au-delà de la sirène, Joe Simmonds a tenté sa chance sur un drop qui offre la victoire à Pau (40-38), qui se rapproche du Top 6. Montpellier retombe dans ses travers avec ce revers.

Clermont 21-23 Racing 92


Le Racing 92 confirme être à l’aise loin de ses bases lors de ce déplacement à Clermont. Dan Lancaster a lancé les hostilités avec une pénalité au bout de quatre minutes. Toutefois, Barnabé Massa a répliqué dans la foulée en aplatissant le premier essai du match en force. Sauf que les Franciliens ne se sont pas laissés abattre avec Max Spring qui a glacé le Stade Marcel-Michelin en inscrivant le premier essai des siens à peine trois minutes plus tard. Dans la foulée, Barnabé Massa a laissé les siens à quatorze dix minutes pour un plaquage haut. Une supériorité numérique qui n’aura permis au Racing 92 de n’inscrire que trois points sur une pénalité de Dan Lancaster. En effet, Fabien Sanconnie a alors écopé d’un carton jaune pour une faute cynique puis, dans la foulée, Folau Fainga’a a réveillé le public clermontois, ramenant son équipe à un point sur un essai non-transformé. Benjamin Urdapilleta s’est toutefois repris peu avant la pause pour permettre aux Jaunards de virer en tête de deux points à la mi-temps. L’entame du deuxième acte a vu les deux équipes se neutraliser 20 minutes durant, les nombreux changements n’aidant pas à retrouver du rythme. A l’heure de jeu, Donovan Taofifenua a remis le Racing 92 devant au score au terme d’une action collective réussie. Dan Lancaster a alors passé la transformation pour donner cinq points d’avance aux Ciel-et-Blanc. Ecart réduit à deux unités par une pénalité d’Anthony Belleau à un peu moins d’un quart d’heure de la sirène. Le buteur clermontois a très vite récidivé pour remettre son équipe devant au tableau d’affichage. Sauf que c’est le Racing 92 qui a eu le dernier mot grâce à une dernière pénalité signée Antoine Gibert. Malgré une pression de tous les instants pendant cinq minutes après la sirène, Clermont chute sur sa pelouse (21-23) et signe une cinquième défaite de rang en Top 14. Le Racing 92, quant à lui, retrouve le sourire et se donne de l’air dans la course au maintien.
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme