Les Bleues en confiance à l'issue du Tournoi des 6 Nations
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Alors que le Tournoi des 6 Nations féminin s’est conclu ce samedi par une défaite frustrante en Angleterre, les co-sélectionneurs du XV de France Gaëlle Mignot et David Ortiz ont confié que les enseignements tirés de ces cinq matchs seront utiles en vue de la Coupe du monde.
Les Bleues ne sont pas passées loin de l’exploit. Sur la pelouse de Twickenham, les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz ont vu la victoire contre l’Angleterre et dans le Tournoi des 6 Nations féminin leur échapper pour un point. Quelques mois après un passage à vide lors du WXV, les Tricolores se sont remises sur les rails en vue de la prochaine Coupe du monde. « Ce match nous donne de la confiance car il montre que nous ne sommes pas si loin, a confié la co-sélectionneuse nationale dans un entretien accordé au magazine Midi Olympique. Nous aurions pu réaliser quelque chose de grand grâce à une meilleure gestion de certains ballons, notamment dans notre camp et une meilleure discipline sur des moments clés. Il nous reste des marges de progression, notamment sur l'aspect défensif en première main. » Alors que les Bleues n’étaient pas donnés favorites de ce déplacement en Angleterre, ce match est source de « beaucoup de regrets et de frustration au vu du score ». Une dernière sortie dans le Tournoi qui restera marquée par un trou d’air en première périoe qui a ouvert les portes aux Red Roses. Ce qui dérange Gaëlle Mignot, c’est que les sources de ces difficultés sont identifiées mais toujours pas corrigées.
« Les erreurs que nous avons commises à Twickenham sont des erreurs qui reviennent souvent, et nous en sommes conscients, a-t-elle ajouté. Encaisser 30 points aussi facilement ce n’est pas possible, et nous perdons des ballons en zone de marque qui nous font très mal. Mais encore une fois, ce match nous permet de capitaliser de la confiance parce qu'on nous avait prédit l’enfer. » A cela vient s’ajouter un problème de discipline sur lequel David Ortiz n’a pas hésité à revenir. « Si l’on s’y penche vraiment, on voit que notre indiscipline est plus prononcée sur les premières mi-temps, a signalé le co-sélectionneur national. En clair, elle nous met dans le jus et nous complique beaucoup la tâche d’emblée. En plus, cette indiscipline nous empêche de tenir le ballon. D’ailleurs, nous n’avons pas eu la possession de tout le Tournoi. » A ses yeux, si les Bleues se montrent plus disciplinées, leur « force de frappe sera encore plus importante dans l’avenir ». A l’approche de la Coupe du Monde, ce Tournoi des 6 Nations a permis à une jeune génération de gagner du temps de jeu et d’apporter plus de solutions à l’encadrement technique. « Le manque de profondeur a fait partie du débriefing à la fin du dernier WXV, a précisé Gaëlle Mignot. Depuis, on martèle que plus les joueuses se tireront vers le haut, plus on sera meilleures. »
Alors que Léa Champion a « signé une prestation de haute volée » face à l’Angleterre selon David Ortiz, Teani Feleu « apporte une carte supplémentaire avec sa polyvalence de centre » alors qu’elle évolue en troisième-ligne avec son club. Les co-sélectionneurs ne regrettent pas non plus d’avoir donné plus de responsabilités à Marine Ménager, propulsée co-capitaine pour ce Tournoi aux côtés de Manae Feleu. « Son rôle de capitaine lui a donné de l’ampleur, confirme Gaëlle Mignot. Elle est entrée doucement dans ce rôle, on l’a accompagnée et elle a pu s’appuyer sur Manae pour se challenger. Elle prend de plus en plus de plaisir dans ce rôle, et elle est épanouie sur le terrain. » Enfin, Kelly Arbey a su se montrer à son avantage au poste d’ailière. « Quand on voit son morphotype et ses qualités athlétiques, on voit tout de suite que c’est une joueuse qui va nous apporter beaucoup, a confié David Ortiz. Son travail en rugby à 7 lui permet d’enchaîner les tâches et les efforts, et effectivement on place en elle beaucoup d’espoir. » Un groupe alliant plusieurs générations de joueuses qui s’est construit durant ce Tournoi et qui semble lancé vers un Mondial qui promet beaucoup.
Les Bleues ne sont pas passées loin de l’exploit. Sur la pelouse de Twickenham, les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz ont vu la victoire contre l’Angleterre et dans le Tournoi des 6 Nations féminin leur échapper pour un point. Quelques mois après un passage à vide lors du WXV, les Tricolores se sont remises sur les rails en vue de la prochaine Coupe du monde. « Ce match nous donne de la confiance car il montre que nous ne sommes pas si loin, a confié la co-sélectionneuse nationale dans un entretien accordé au magazine Midi Olympique. Nous aurions pu réaliser quelque chose de grand grâce à une meilleure gestion de certains ballons, notamment dans notre camp et une meilleure discipline sur des moments clés. Il nous reste des marges de progression, notamment sur l'aspect défensif en première main. » Alors que les Bleues n’étaient pas donnés favorites de ce déplacement en Angleterre, ce match est source de « beaucoup de regrets et de frustration au vu du score ». Une dernière sortie dans le Tournoi qui restera marquée par un trou d’air en première périoe qui a ouvert les portes aux Red Roses. Ce qui dérange Gaëlle Mignot, c’est que les sources de ces difficultés sont identifiées mais toujours pas corrigées.
Ortiz regrette le manque de discipline
« Les erreurs que nous avons commises à Twickenham sont des erreurs qui reviennent souvent, et nous en sommes conscients, a-t-elle ajouté. Encaisser 30 points aussi facilement ce n’est pas possible, et nous perdons des ballons en zone de marque qui nous font très mal. Mais encore une fois, ce match nous permet de capitaliser de la confiance parce qu'on nous avait prédit l’enfer. » A cela vient s’ajouter un problème de discipline sur lequel David Ortiz n’a pas hésité à revenir. « Si l’on s’y penche vraiment, on voit que notre indiscipline est plus prononcée sur les premières mi-temps, a signalé le co-sélectionneur national. En clair, elle nous met dans le jus et nous complique beaucoup la tâche d’emblée. En plus, cette indiscipline nous empêche de tenir le ballon. D’ailleurs, nous n’avons pas eu la possession de tout le Tournoi. » A ses yeux, si les Bleues se montrent plus disciplinées, leur « force de frappe sera encore plus importante dans l’avenir ». A l’approche de la Coupe du Monde, ce Tournoi des 6 Nations a permis à une jeune génération de gagner du temps de jeu et d’apporter plus de solutions à l’encadrement technique. « Le manque de profondeur a fait partie du débriefing à la fin du dernier WXV, a précisé Gaëlle Mignot. Depuis, on martèle que plus les joueuses se tireront vers le haut, plus on sera meilleures. »
Des joueuses ont marqué des points
Alors que Léa Champion a « signé une prestation de haute volée » face à l’Angleterre selon David Ortiz, Teani Feleu « apporte une carte supplémentaire avec sa polyvalence de centre » alors qu’elle évolue en troisième-ligne avec son club. Les co-sélectionneurs ne regrettent pas non plus d’avoir donné plus de responsabilités à Marine Ménager, propulsée co-capitaine pour ce Tournoi aux côtés de Manae Feleu. « Son rôle de capitaine lui a donné de l’ampleur, confirme Gaëlle Mignot. Elle est entrée doucement dans ce rôle, on l’a accompagnée et elle a pu s’appuyer sur Manae pour se challenger. Elle prend de plus en plus de plaisir dans ce rôle, et elle est épanouie sur le terrain. » Enfin, Kelly Arbey a su se montrer à son avantage au poste d’ailière. « Quand on voit son morphotype et ses qualités athlétiques, on voit tout de suite que c’est une joueuse qui va nous apporter beaucoup, a confié David Ortiz. Son travail en rugby à 7 lui permet d’enchaîner les tâches et les efforts, et effectivement on place en elle beaucoup d’espoir. » Un groupe alliant plusieurs générations de joueuses qui s’est construit durant ce Tournoi et qui semble lancé vers un Mondial qui promet beaucoup.
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