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Les Springboks violents ? Ils assument leur style

Les Springboks violents ? Ils assument leur style
Publié le , mis à jour le

Le combat a déjà commencé entre la France et l’Afrique du Sud. Avant le choc entre les deux équipes, en quarts de finale de la Coupe du monde, chaque camp accuse l’autre d’avoir un comportement sournois sur le terrain.

En France, on craint pour la santé d’Antoine Dupont, qui se remet à peine d’une fracture de la mâchoire et qui va devoir s’opposer aux terribles Springboks, réputés pour leur dureté, voir leur violence, pour reprendre le terme employé par certains consultants tricolores.

Le talonneur sud-africain Bongi Mbonambi, lui, assume le style de son équipe. « Violent ? C’est la première fois que j’entends ça, s’est-il défendu, rapporte Rugbyrama. On est fiers de notre physicalité et on sait que le pack français aime la confrontation aussi. On va s’exprimer en tant que Sud-Africains, comme on sait le faire. Ça reste un sport de collisions, nous adorerons ça. Personne ne se retirera. »

« On connaît leur intensité et leur violence »

Dans le camp des Boks, en réponse, on y est également allé de sa petite accusation. « La France ne joue pas un rugby violent. Ce que les Français font de bien, c’est que quand il y a une situation de plaquage haut, ils le montrent à l’arbitre. Je pense qu’ils simulent parfois, ce qui est intelligent », a lâché Rassie Erasmus, le directeur du rugby sud-africain.

De passage en conférence de presse mercredi, William Servat n’a pas souhaité alimenter la polémique lancée par son adversaire. « Erasmus est rompu à ces exercices médiatiques, a confié le coach de la conquête chez les Bleus. On connaît leur intensité et leur violence, je n’ai pas d’interprétation à avoir. Pour être honnête, ce qu’il dit m’importe peu. L’important, c’est de préparer au mieux nos joueurs aux possibilités d’agression adverse. » Violence, agression, dureté… Le ton est donné.

 

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