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Révélations sur un scandale de la Coupe du monde

Révélations sur un scandale de la Coupe du monde
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La Coupe du monde touche à sa fin. Ce samedi, l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande ont rendez-vous pour disputer la finale, avec la ferme intention de décrocher un nouveau sacre. Conclusion d’un Mondial qui avait été marqué par plusieurs polémiques lors du premier week-end. Outre les difficultés d’accès au Vélodrome ou au Groupama Stadium et la pénurie de bière dans certains stades, les premiers matches avaient également été marqués par une vive polémique au sujet des hymnes chantés par des chorales, dont le rendu avait été particulièrement critiqué.

Un mois et demi après, Mika, parrain de l’opération, est revenu dans les colonnes de L’Equipe sur les jours qui ont suivi cette catastrophe inaugurale, notamment lors du match d’ouverture entre la France et la Nouvelle-Zélande. « J’étais au stade. J’ai tout vécu en direct. Ce match était fantastique. La seule chose qui n’était pas à la hauteur, c’était les hymnes, a-t-il raconté. Les arrangements ne fonctionnaient pas. J’avais parrainé l’opération, mais je ne m’étais pas investi dans l’artistique, on ne m’avait pas sollicité. »

Je suis passé en mode obsessionnel

Mais l’artiste libanais est alors parti en mission. « À la demande des équipes de France 2023 et de la ministre des Sports, je suis passé en mode obsessionnel. J’ai appelé toutes mes équipes pour leur dire: ‘Il faut tout refaire.’ Cela aurait été absurde de tout abandonner à ce moment-là », a-t-il confié. Au contraire, Mika a donc enclenché le mode commando, mettant ses équipes sur le projet avec l’objectif de tout refaire en seulement quatre jours.

« Le lundi 11 septembre, dès 7 heures du matin, j’ai débranché des gens de mon équipe de la finalisation de mon nouvel album, ainsi que d’autres personnes qui travaillaient avec moi sur des films à Hollywood, pour créer une nouvelle équipe dédiée à la reprise en main des hymnes. Et chaque jour, à 8 heures du matin, les enfants de la Mêlée des chœurs se sont pointés en salle de répétition pour renforcer l’unisson, abandonner la polyphonie, être fidèle à ce qu’un hymne national dans un énorme événement sportif doit provoquer en termes d’émotion, de fierté et d’intensité », a-t-il expliqué, ajoutant: « Ils m’ont donné quatre jours pour arranger, orchestrer, réenregistrer, monter, approuver, mixer, mastériser. Mes équipes dormaient dans le studio. Lorsqu’une personne se couchait, une autre reprenait.» 

Mais ces efforts ont été récompensés, les nations participantes validant les nouveaux hymnes enregistrés sur des bandes audios et sans la présence des chorales dans les stades. Pour la finale, 97 enfants seront néanmoins présents à ses côtés pour le concert que Mika donnera avant le coup d’envoi entre les Blacks et les Boks.

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