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Serin : « On a hâte »

Serin : « On a hâte »
Publié le , mis à jour le
Bombardé capitaine d’un XV de France profondément remanié pour le test-match face à l’Argentine ce samedi à Mendoza, Baptiste Serin s’est confié sur les circonstances particulières vécues par ce groupe et fait le parallèle avec son expérience de la tournée organisée en 2016.
Baptiste Serin retrouve l’Argentine avec le sourire. Huit ans après avoir fêté sa première sélection avec le XV de France dans le contexte d’une tournée estivale, le demi de mêlée toulonnais sera le capitaine d’une équipe profondément remaniée mais ne veut pas trop s’en émouvoir. « Il y a de l’émotion mais aussi de la fierté, a-t-il confié dans des propos recueillis par le site Rugbyrama. Beaucoup d’envie aussi. Nous voulons montrer un beau visage de notre équipe. »

Alors que les cadres du XV de France ont été laissés au repos après une saison éprouvante, Baptiste Serin ne cache pas qu’il y a dans le groupe appelé par Fabien Galthié « des jeunes, des joueurs un peu dans l’inconnu » mais il compte sur la dynamique collective pour réussir face aux Pumas. « On s’est bien préparé pendant ces deux semaines, a-t-il assuré. Il y a beaucoup d’excitation et de sourires. On vit bien tous ensemble. On a hâte d’être à demain (samedi). » Du haut de ses 44 sélections, la dernière remontant au match de préparation à la Coupe du Monde face aux Fidji, le demi de mêlée du RCT apparaît comme un ancien dans ce groupe rajeuni. Toutefois, il concède que c’est surtout son poste qui « demande un peu d’être un leader ».

Serin : « Prendre le match en étant acteur »


Mais, s’il y a dans ce groupe « quelques joueurs à avoir un nombre de sélections un peu supérieur à la moyenne », Baptiste Serin met l’accent sur l’expérience du haut niveau obtenue en Top 14 mais également sur « l’avantage de connaître beaucoup de joueurs dans cette équipe d’Argentine », qui évoluent également en France. « On a vraiment envie de créer une expérience collective et un souvenir qui peut rester ancré en nous, ajoute-t-il. Je peux en parler car je conserve un beau souvenir de ma première tournée ici. »

Se rappelant de son expérience en 2016, le capitaine du jour avance que le XV de France devra « prendre le match en étant acteur, pas en étant spectateur ». Mais il signale surtout que la donne a profondément changé en l’espace de huit ans, avec des jeunes joueurs qui sont bien plus aguerris au plus haut niveau que sa génération au même âge. « Le niveau des jeunes aujourd’hui n’a plus rien à voir avec le nôtre. Il est bien supérieur, affirme-t-il. Je les sens bien mieux préparé pour le haut niveau. Tous jouent régulièrement en Top 14. Beaucoup ont déjà été champions du monde avec les moins de 20 ans. C’est incomparable. » Ce qu’il faudra démontrer ce samedi sur la pelouse de Mendoza face aux Pumas.
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