logo Sports.fr

Alcaraz: "La tête, le cœur et..."

Alcaraz: "La tête, le cœur et..."
Publié le , mis à jour le
Vainqueur de Jannik Sinner en cinq sets, Carlos Alcaraz a révélé les ingrédients qui lui ont permis de dominer le futur n°1 mondial, et rallier la finale de Roland-Garros.
Après 4h09 de combat, c'est lui qui a serré le poing. Carlos Alcaraz est sorti du vainqueur du duel des futurs patrons qui l'opposait à Jannik Sinner, en demi-finale de Roland-Garros. Pourtant, c'était mal embarqué pour l'Espagnol, qui était nettement dominé par l'Italien dans le premier set (6-2). Mais à ce moment-là, il a fait ce qu'il fallait pour rester dans le match.

"Je me suis dit que le match allait être encore long, que c'était un Grand Chelem, qu’il devait gagner encore deux sets, a expliqué le n°3 mondial. Je devais rester positif, rester dedans.  J'ai eu quelques pensées qui me passaient par la tête comme jouer 50 % de balles plus hautes. Je me suis dit qu'il fallait que je reste plus agressif que lui sur le terrain parce qu'en début de match, lui, il contrôlait vraiment très bien le match. Il courait. Je n'arrivais pas à le déstabiliser. Dans la deuxième manche, j'essayais justement de renverser le jeu, changer les choses, le déstabiliser."

Il n'a pas paniqué malgré les crampes


C'est aussi grâce à sa tête que le jeune Espagnol a mieux géré ses crampes de stresse, apparues dans le deuxième set. L'an passé, cela lui avait coûté le match contre Novak Djokovic, de façon spectaculaire. Cette fois, il n'a pas paniqué. "Ces crampes n'étaient pas aussi graves que celles que j'ai eues l'année dernière. Mentalement, je suis plus fort, confie-t-il. Je sais comment gérer ce genre de situation. Je sais que quand j'ai des crampes, si je reste dans le match, elles vont partir. Je sais ce que j'ai à faire pendant ces moments. Lorsqu'il y a une crampe, je dois m'accrocher. Je dois sans doute raccourcir les échanges. Cette année, j'ai su beaucoup mieux comment gérer de telles situations pendant l'année dernière."

Voilà donc la recette utilisée par Alcaraz pour rallier la finale de Roland-Garros. C'est une question de mental, mais pas seulement. "J'ai joué avec la tête, le cœur et le reste. Tout le monde sait de quoi je veux parler, a-t-il expliqué, en jetant un coup d'œil faire son entrejambe. Je me mets beaucoup la pression dans tous les matchs, je joue avec passion. Je joue avec ce rêve, le rêve de l'enfant qui voulait être dans ce genre de situation." Et pour ceux qui n'ont pas compris de quoi il parlait, Alcaraz a explicité la chose avec quelques emojis...

https://x.com/carlosalcaraz/status/1799157961035751558
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme