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Alizé Cornet : « On n'avait pas d’autre option »

Alizé Cornet : « On n'avait pas d’autre option »
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Alors que l'équipe de France a encore déçu lors de la BJK Cup, Alizé Cornet, qui vient de reprendre sa carrière, s'est exprimé sur ce fiasco et pourquoi elle a autant joué cette semaine.
Si chez les garçons, il y a des motifs d'espoir (portés notamment par Arthur Fils et Ugo Humbert), le tennis féminin français est toujours en grande difficulté. La preuve encore cette semaine lors de la BJK Cup qui a vu les Bleues rester en 2e division cette année, elles qui avaient été reléguées en fin d'année dernière après une défaite face à la Colombie. Cette fois, si les joueuses de Julien Benneteau ont battu la Suède (3-0), elles ont ensuite connu la défaite contre la Turquie (1-2) et la Belgique (0-2).

Le pire, c'est qu'Alizé Cornet, qui vient de sortir de sa retraite, a dû beaucoup jouer car ses partenaires avaient pas mal de pépins physiques. « Pourquoi j’ai joué ? Toutes les autres joueuses n’étaient pas en état de jouer et si je n’y allais pas, personne ne jouait. Bennet' voulait me garder pour le double, mais on n'avait pas d’autre option », a notamment expliqué la Niçoise.

Cornet : « Je voulais reprendre progressivement »


« Il ne faut pas oublier que j’ai 35 ans et que je voulais reprendre progressivement. Là, je me retrouve à jouer la BJK Cup en simple, alors que je sors de huit semaines sur terre battue et que je n’ai pas fait un seul entraînement sur dur depuis un an », a par la suite déclaré Cornet, dans des propos recueillis par L'Equipe. De son côté, Benneteau semblait, lui, accuser le coup.

« Pfff, c'est dur. C'est aussi un peu à l'image du tennis féminin en France, avec une seule joueuse dans les 100 premières mondiales, même si Caro (Garcia) est redevenue cette semaine 99e. On a du mal à avoir un renouvellement, et en plus on subit coup sur coup deux coups du sort assez irréels avec Diane (Parry) qui se blesse gravement à Bogota, puis Clara (Burel) ici. Mais on ne va pas se cacher derrière ça », a déclaré le sélectionneur des Bleues qui a dû bricoler ces derniers jours en Lituanie.
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