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Arthur Fils ne digère pas

Arthur Fils ne digère pas
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Grand supporter du PSG en parallèle de sa carrière sur les courts, Arthur Fils (20 ans) sera devant sa télé mercredi soir pour suivre le match aller entre les Parisiens et les Anglais d'Aston Villa en quarts de finale de la Ligue des Champions. Ne lui parlez pas en revanche de la qualification face à Liverpool. Le numéro 15 mondial la garde toujours en travers de la gorge. Et pour cause.
Les supporters du PSG ont noté la date sur leur agenda depuis la qualification au bout du suspense aux dépens de Liverpool sur la pelouse d'Anfield en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Mercredi soir, les Parisiens retrouveront la scène européenne à l'occasion de leur quart de finale aller, au Parc des Princes face à Aston Villa (NDLR : Le match retour se déroulera à Birmingham le 15 avril prochain).

Arthur Fils, qui débutera le Masters 1 000 de Monte-Carlo ce mardi après-midi par un premier match contre le Néerlandais Tallon Griekspoor qui aura assurément tout du match piège, ne manquera pas une miette de ce premier acte entre les joueurs de Luis Enrique et ceux d'Unai Emery, ancien entraîneur de l'équipe parisienne. Le meilleur tennisman français du moment, et ce à seulement 20 ans, est en effet en parallèle de sa brillante et précoce carrière sur les courts un grand fan du Paris Saint-Germain. Alors nos confrères d'Eurosport n'ont pas eu besoin d'attendre bien longtemps pour savoir où il se trouverait lorsque sera donné le coup d'envoi de la rencontre mercredi.

Fils : "Pour Liverpool, j'avais été puni"


"Je serai ici et en train de regarder. C'est très important le foot, et encore plus Paris", a spontanément répondu le toujours numéro 15 mondial au classement ce lundi. Le Francilien aurait aimé pouvoir en dire autant après le dernier tour, qui avait vu Ousmane Dembele et les siens s'en sortir aux tirs au but grâce en premier lieu à un immense Gianluigi Donnarumma. Fils n'avait découvert la qualification de son équipe préférée qu'après son match à Indian Wells, décalage horaire oblige.

Son entraîneur (le Croate Ivan Cinkus) lui avait en effet interdit de suivre cette séance de tirs au but toujours riche en émotions. Non sans une pointe de dérision, le natif de Bondoufle reconnaît qu'il l'avait mal vécu. "Je l'ai loupée à cause de mon coach. Il ne voulait pas que je regarde. C'était avant que j'aille sur le terrain contre Marcos Giron. J'étais dans les vestiaires, on regardait et il a senti que je commençais à me tendre un peu. Il m'a dit : "Non, tu arrêtes de regarder". Et du coup, j'étais puni." Sa revanche interviendra mercredi.
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