Djokovic, McEnroe accuse
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Ancien trublion des courts, John McEnroe tacle sévèrement l’organisation de Roland-Garros quant à la gestion du cas Djokovic.
Victime d’une lésion au ménisque médial du genou droit, Novak Djokovic s’est fait opérer mercredi à Paris, au lendemain de son forfait au stade des quarts de finale des Internationaux de France où il devait retrouver Casper Ruud. Après sa victoire éprouvante en huitième sur Francisco Cerundolo, le Serbe n’avait pas caché son pessimisme quant à ses chances de jouer pour une place dans le dernier carré.
Aux yeux de John McEnroe, ancienne icône de la petite balle jaune qui demeure aujourd’hui un observateur attentif des débats tennistiques, la mésaventure de celui qui était numéro un mondial à l’entame du tournoi incombe en grande partie à l’organisation de Roland-Garros. Le vétéran américain s’en explique ce jeudi dans les colonnes du Figaro.
« Mettre Djokovic, 37 ans, sur le terrain à 22h30, sans savoir combien de temps son match allait durer, c’était une énorme erreur de la part de l’organisation, dixit McEnroe, en référence au troisième tour entre "Nole" et l’Italien Lorenzo Musetti – une rencontre en cinq sets qui s’est terminée à 3h du matin. Je comprends qu’ils voulaient rattraper leur retard, mais il y avait d’autres solutions pour terminer l’autre match (Bergs contre Dimitrov, ndlr). »
« Il a dû s’endormir à 7h du matin et revenir jouer un jour et demi plus tard, poursuit McEnroe. C’est un défi pour n’importe qui. Il a dû batailler à nouveau cinq sets, c’est trop demander. Même pour Novak. Si on ne peut pas l’affirmer, c’est l’une des raisons pour lesquelles il s’est blessé au genou. En tout cas, on ne traite pas un joueur, et encore moins le meilleur du monde, de cette façon… » Et de conclure: « Terminer un match à 3h du matin donne une mauvaise image du tennis. Est-ce qu’une finale de Coupe du monde de football commence à 22h30 ? »
Victime d’une lésion au ménisque médial du genou droit, Novak Djokovic s’est fait opérer mercredi à Paris, au lendemain de son forfait au stade des quarts de finale des Internationaux de France où il devait retrouver Casper Ruud. Après sa victoire éprouvante en huitième sur Francisco Cerundolo, le Serbe n’avait pas caché son pessimisme quant à ses chances de jouer pour une place dans le dernier carré.
Aux yeux de John McEnroe, ancienne icône de la petite balle jaune qui demeure aujourd’hui un observateur attentif des débats tennistiques, la mésaventure de celui qui était numéro un mondial à l’entame du tournoi incombe en grande partie à l’organisation de Roland-Garros. Le vétéran américain s’en explique ce jeudi dans les colonnes du Figaro.
Un troisième tour fatal ?
« Mettre Djokovic, 37 ans, sur le terrain à 22h30, sans savoir combien de temps son match allait durer, c’était une énorme erreur de la part de l’organisation, dixit McEnroe, en référence au troisième tour entre "Nole" et l’Italien Lorenzo Musetti – une rencontre en cinq sets qui s’est terminée à 3h du matin. Je comprends qu’ils voulaient rattraper leur retard, mais il y avait d’autres solutions pour terminer l’autre match (Bergs contre Dimitrov, ndlr). »
« Il a dû s’endormir à 7h du matin et revenir jouer un jour et demi plus tard, poursuit McEnroe. C’est un défi pour n’importe qui. Il a dû batailler à nouveau cinq sets, c’est trop demander. Même pour Novak. Si on ne peut pas l’affirmer, c’est l’une des raisons pour lesquelles il s’est blessé au genou. En tout cas, on ne traite pas un joueur, et encore moins le meilleur du monde, de cette façon… » Et de conclure: « Terminer un match à 3h du matin donne une mauvaise image du tennis. Est-ce qu’une finale de Coupe du monde de football commence à 22h30 ? »
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