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Djokovic, problème confirmé

Djokovic, problème confirmé
Publié le , mis à jour le
La sortie de route prématurée de Novak Djokovic ce dimanche au troisième tour du tournoi de Rome alerte.
Cette fois, il n'y a plus de doute possible : Novak Djokovic a un problème. Mais de quel ordre ? Depuis le début de la saison, le Serbe n'est plus que l'ombre de lui-même. Ou du moins n'est-il plus la machine de précision qu'il était il y a peu de temps encore, réglée comme du papier à musique. Depuis le mois de janvier, celui qui demeure toutefois très large numéro un mondial à l'ATP, ne joue que très peu et surtout, ne gagne plus de titre. Pas de bon augure pour Roland-Garros.

Et pourtant, puisque la concurrence connait elle aussi un sérieux coup de moins bien avec des blessures à la pelle (Jannik Sinner, Carlos Alcaraz) et des états de forme inquiétants (Rafael Nadal), Novak Djokovic semblait avoir un sacré boulevard devant lui pour le Grand Chelem de la Porte d'Auteuil. Mais il n'est donc pas bien lui non plus. En témoigne le dernier exemple en date avec cette défaite concédée dimanche du côté de Rome, à l'occasion du troisième tour du tournoi italien. Laminé par le modeste Alejandro Tabilo (32e mondial), le Serbe était aux fraises.

La tête et le jeu à l'envers


La faute à cette gourde qui lui est tombée sur le haut du crâne vendredi alors qu'il signait des autographes ? A priori non, même s'il a dû recevoir des soins avec l'application de colle chirurgicale avant un tour à l'hôpital pour un petit contrôle. Et il parait bien difficile à l'heure actuelle de comprendre ce qui ne fonctionne pas précisément. Peut-être un ensemble de facteurs qui pourrait l'expliquer. Changement d'entraîneur avec le départ de Goran Ivanisevic, mais également de préparateur physique. Autant de bouleversements qui n'ont pas encore trouvé leurs remèdes.

Sans parler de ce qu'il se passe en dehors du court, c'est également la soupe à la grimace à l'intérieur. Notamment au service où il a encore semblé sérieusement déréglé ce dimanche. L'homme aux vingt-quatre titres du Grand Chelem n'en demeure pas moins un champion dans l'âme, mais cela sera-t-il suffisant pour espérer bien figurer dans quelques jours à Roland-Garros (20 mai- 9 juin) ?
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