Fils: "Je suis comme un fou !"

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C'est un Arthur Fils totalement abattu et dépité qui s'est présenté devant la presse après sa défaite face à Carlos Alcaraz, ce vendredi en quarts de finale du Masters 1 000 de Monte-Carlo. Le Français s'en voulait beaucoup de ne pas avoir su saisir cette victoire qui lui avait tendu les bras.
Arthur Fils s'est présenté devant les journalistes vendredi après avoir cédé dans le premier duel qui l'opposait à Carlos Alcaraz. Mais uniquement parce qu'il y était obligé par le protocole. Autrement, le Français, abattu, aurait probablement filé à son hôtel ou en salle de gym pour se défouler et passer ses nerfs après cette défaite (en trois sets) qu'il avait encore beaucoup de mal à digérer, même une heure après la fin de ce quart de finale. Il ne s'est pas éternisé pour autant en salle de presse, où il régnait comme un fort air de frustration et de dépit.
"C'est dur de perdre des matchs comme ça, c'est agaçant. Surtout quand on a des occasions. Tu perds 6-2, 6-2, c'est énervant, tu te dis que tu n'es pas au niveau et qu'il faut retourner bosser." Malheureusement ou heureusement, au choix, pour le numéro 15 mondial, cela n'a pas été le cas vendredi. Le meilleur de nos représentants a même été tout près de faire mordre la poussière à l'Espagnol. "Je suis au niveau, mais ça ne passe pas parce que je perds ma concentration à des moments où il ne faut pas la perdre", pestait Fils, sans parvenir à décolérer. "Honnêtement, je ne sais pas quoi dire. C'est une défaite qui fait mal, c'est tout. Je suis comme un fou, ça m'énerve".
Dans la tête de celui qui vient de disputer trois quarts de finale de suite en Masters 1 000 mais n'a toujours pas brisé le plafond de verre, semblaient alors repasser en boucle le scénario de ce face à face, et en particulier ces trois balles de break en sa faveur à 5-5 dans le deuxième set puis ce break d'avance dans la dernière manche qu'il n'a pas su conserver.
"J'ai des occasions, je ne les fais pas. Ça tourne assez rapidement en fin de deuxième. Je passe de 5-5 0-40 à 7-5 en trois-quatre minutes. Au troisième, je commence plutôt bien et puis, je perds un peu ma concentration au service. Ça me coûte le jeu à 3-2 et ça me coûte aussi le break à 4-3. (...) J'ai mal géré ce moment-là. Lui, c'est un champion, donc tous ces moments-là, il les gère à la perfection. Il l'a encore très bien fait aujourd'hui (vendredi)." Comptez sur l'ancien protégé de Sébastien Grosjean pour retenir la leçon. "Moi, je dois apprendre (...) Si je veux gagner des matchs contre ces joueurs-là, il faut y aller plus, il ne faut pas attendre qu'il loupe. Car c'est sûr et certain qu'il ne va pas louper."
Arthur Fils s'est présenté devant les journalistes vendredi après avoir cédé dans le premier duel qui l'opposait à Carlos Alcaraz. Mais uniquement parce qu'il y était obligé par le protocole. Autrement, le Français, abattu, aurait probablement filé à son hôtel ou en salle de gym pour se défouler et passer ses nerfs après cette défaite (en trois sets) qu'il avait encore beaucoup de mal à digérer, même une heure après la fin de ce quart de finale. Il ne s'est pas éternisé pour autant en salle de presse, où il régnait comme un fort air de frustration et de dépit.
"C'est dur de perdre des matchs comme ça, c'est agaçant. Surtout quand on a des occasions. Tu perds 6-2, 6-2, c'est énervant, tu te dis que tu n'es pas au niveau et qu'il faut retourner bosser." Malheureusement ou heureusement, au choix, pour le numéro 15 mondial, cela n'a pas été le cas vendredi. Le meilleur de nos représentants a même été tout près de faire mordre la poussière à l'Espagnol. "Je suis au niveau, mais ça ne passe pas parce que je perds ma concentration à des moments où il ne faut pas la perdre", pestait Fils, sans parvenir à décolérer. "Honnêtement, je ne sais pas quoi dire. C'est une défaite qui fait mal, c'est tout. Je suis comme un fou, ça m'énerve".
Fils : "Moi, je dois apprendre"
Dans la tête de celui qui vient de disputer trois quarts de finale de suite en Masters 1 000 mais n'a toujours pas brisé le plafond de verre, semblaient alors repasser en boucle le scénario de ce face à face, et en particulier ces trois balles de break en sa faveur à 5-5 dans le deuxième set puis ce break d'avance dans la dernière manche qu'il n'a pas su conserver.
"J'ai des occasions, je ne les fais pas. Ça tourne assez rapidement en fin de deuxième. Je passe de 5-5 0-40 à 7-5 en trois-quatre minutes. Au troisième, je commence plutôt bien et puis, je perds un peu ma concentration au service. Ça me coûte le jeu à 3-2 et ça me coûte aussi le break à 4-3. (...) J'ai mal géré ce moment-là. Lui, c'est un champion, donc tous ces moments-là, il les gère à la perfection. Il l'a encore très bien fait aujourd'hui (vendredi)." Comptez sur l'ancien protégé de Sébastien Grosjean pour retenir la leçon. "Moi, je dois apprendre (...) Si je veux gagner des matchs contre ces joueurs-là, il faut y aller plus, il ne faut pas attendre qu'il loupe. Car c'est sûr et certain qu'il ne va pas louper."
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