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Le public de Roland-Garros agace jusqu'au sommet

Le public de Roland-Garros agace jusqu'au sommet
Publié le , mis à jour le
Au lendemain du coup de gueule de David Goffin, le public de Roland-Garros a cette fois été rappelé à l'ordre par la numéro 1 mondiale, Iga Swiatek.
« Clairement, ça va trop loin, c’est de l’irrespect total. C’est vraiment trop. Ça devient du foot, bientôt il y aura des fumigènes, des hooligans et ça se battra dans les tribunes. Ça commence à devenir ridicule. Certains sont plus là pour foutre le bordel que pour mettre l’ambiance. » C'est en ces termes que David Goffin a évoqué l'attitude d'une partie des spectateurs présents mardi lors de son match remporté sur le court n°14 face au Français Giovanni Mpetshi Perricard. Un coup de gueule suivi d'un nouveau rappel à l'ordre ce mercredi.

Et cette fois, c'est ni plus ni moins que la numéro 1 mondiale, Iga Swiatek, qui a demandé un peu plus de tenue au public de Roland-Garros. Victorieuse d'une rencontre intense et splendide face à Naomi Osaka (7-6 [1], 1-6, 7-5) sur le Philippe-Chatrier, la Polonaise a profité de son interview d'après-match pour rappeler quelques règles de bonne conduite à certains spectateurs indélicats.

« Vous pouvez crier entre les échanges, mais pas pendant »


« Je suis désolé de devoir parler de ça, je vous respecte tous énormément. Je sais que l'on joue pour vous parce que c'est un divertissement et je gagne ma vie grâce à vous, mais parfois quand il y a beaucoup de pression, si vous criez pendant un échange ou avant un retour de service, c'est vraiment difficile de rester concentrée. »

https://x.com/francetvsport/status/1795889218352205825

Durant un long monologue de plus d'une minute, la championne de tennis est ainsi revenue sur les différents enjeux, sur sa manière d'aborder les matchs, sur l'argent généré par le sport et les conséquences d'une défaite qui pourrait être liée à un point ou deux perdus suite à une déconcentration après un cri ou une manifestation malvenue de la part de spectateurs. Et de conclure en répétant : « S'il vous plait, vous pouvez crier entre les échanges, mais pas pendant, s'il vous plait. » Avec un ultime trait d'humour : « J'espère quand même que vous continuerez à bien m'aimer. »
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