Osaka: "Dans mon petit livre, j'ai écrit: 'Je suis fière de toi'"
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Publié le , mis à jour le
Battue par Iga Swiatek dans un match splendide, Naomi Osaka ne regrettait pas cette fin de match manquée. Au contraire, la Japonaise était plutôt très heureuse de son niveau de jeu.
Elle dit avoir pleuré après la rencontre, mais c'est parce qu'elle est émotive. Mais Naomi Osaka n'était pas abattue après sa défaite contre Iga Swiatek au 2e tour de Roland-Garros (6-7 [1], 6-1, 7-5). Au contraire, la Japonaise a apprécié ce match qui est "l'un des plus funs" qu'elle ait pu jouer.
Bien sûr, en repensant à ce troisième set, il y a de quoi se torturer l'esprit. Osaka a mené 5-2, 0-30, puis elle a eu une balle de match à 5-4 avant de subir la remontée de la n°1 mondiale. Mais c'est ainsi, et la Japonaise estime ne pas avoir été rattrapée par l'enjeu. "Je jouais point par point, je devais souvent regarder le tableau pour voir le score, confie-t-elle. Bien sûr, j’avais conscience quand je servais pour le match. Je ne sais pas même si j'ai eu une balle de match. J'en ai eu une ? Ah, ça craint. Mais dans l'ensemble, je n’ai pas beaucoup de regrets sur la façon dont j’ai joué."
Comment en avoir quand on joue ainsi alors qu'on est 134e mondiale et qu'on a mis au monde son premier enfant il y a quelques mois ? "Je regardais Iga jouer ici l'année dernière quand j'étais enceinte, et je rêvais de jouer contre elle à nouveau, raconte Osaka. Aujourd'hui je l'ai jouée sur sa meilleure surface, alors que je suis une fille du dur. J'aimerais bien la jouer sur dur."
Il est vrai qu'Osaka n'a jamais été une spécialiste de la terre battue. Mais ce mercredi, elle a affiché un niveau de jeu épatant. Peut-être même meilleure qu'à sa grande époque, quand elle a remporté quatre tournois du Grand Chelem en deux ans et demi. "Je pense que joue encore mieux, parce que j'ai travaillé certaines choses. C'était dur ces dernières semaines parce que les résultats n'étaient pas là, mais je m'améliore à chaque tournoi. La dernière fois que j'ai joué Iga à Miami (en 2022, ndlr), j'ai pris un 6-0", s'amuse la Japonaise, qui a pris des courts de ballet pour travailler ses déplacements sur terre battue, et qui n'avait pas hésité à demander une wild-card à Rouen pour engranger du temps de jeu sur ocre.
C'est donc une Naomi Osaka nouvelle, apaisée, qui reprend le fil de sa carrière après cette pause d'un an. Pour une joueuse souvent tourmentée par sa santé mentale, un sujet qu'elle a été l'une des premières aborder autant sur le circuit WTA, ce n'est pas rien. "Vous savez que j'ai un petit carnet, raconte-t-elle. Aujourd'hui, j'ai écrit: 'Je suis fière de toi'. Cela veut dire beaucoup pour moi, cela me donne de la force, car parfois je suis plutôt du genre à m'insulter dans ma tête, à être négative. Je suis fière de ce voyage."
https://x.com/UniversTennis/status/1795889987172344130
Elle dit avoir pleuré après la rencontre, mais c'est parce qu'elle est émotive. Mais Naomi Osaka n'était pas abattue après sa défaite contre Iga Swiatek au 2e tour de Roland-Garros (6-7 [1], 6-1, 7-5). Au contraire, la Japonaise a apprécié ce match qui est "l'un des plus funs" qu'elle ait pu jouer.
Bien sûr, en repensant à ce troisième set, il y a de quoi se torturer l'esprit. Osaka a mené 5-2, 0-30, puis elle a eu une balle de match à 5-4 avant de subir la remontée de la n°1 mondiale. Mais c'est ainsi, et la Japonaise estime ne pas avoir été rattrapée par l'enjeu. "Je jouais point par point, je devais souvent regarder le tableau pour voir le score, confie-t-elle. Bien sûr, j’avais conscience quand je servais pour le match. Je ne sais pas même si j'ai eu une balle de match. J'en ai eu une ? Ah, ça craint. Mais dans l'ensemble, je n’ai pas beaucoup de regrets sur la façon dont j’ai joué."
Comment en avoir quand on joue ainsi alors qu'on est 134e mondiale et qu'on a mis au monde son premier enfant il y a quelques mois ? "Je regardais Iga jouer ici l'année dernière quand j'étais enceinte, et je rêvais de jouer contre elle à nouveau, raconte Osaka. Aujourd'hui je l'ai jouée sur sa meilleure surface, alors que je suis une fille du dur. J'aimerais bien la jouer sur dur."
Plus forte qu'avant sa grossesse ?
Il est vrai qu'Osaka n'a jamais été une spécialiste de la terre battue. Mais ce mercredi, elle a affiché un niveau de jeu épatant. Peut-être même meilleure qu'à sa grande époque, quand elle a remporté quatre tournois du Grand Chelem en deux ans et demi. "Je pense que joue encore mieux, parce que j'ai travaillé certaines choses. C'était dur ces dernières semaines parce que les résultats n'étaient pas là, mais je m'améliore à chaque tournoi. La dernière fois que j'ai joué Iga à Miami (en 2022, ndlr), j'ai pris un 6-0", s'amuse la Japonaise, qui a pris des courts de ballet pour travailler ses déplacements sur terre battue, et qui n'avait pas hésité à demander une wild-card à Rouen pour engranger du temps de jeu sur ocre.
C'est donc une Naomi Osaka nouvelle, apaisée, qui reprend le fil de sa carrière après cette pause d'un an. Pour une joueuse souvent tourmentée par sa santé mentale, un sujet qu'elle a été l'une des premières aborder autant sur le circuit WTA, ce n'est pas rien. "Vous savez que j'ai un petit carnet, raconte-t-elle. Aujourd'hui, j'ai écrit: 'Je suis fière de toi'. Cela veut dire beaucoup pour moi, cela me donne de la force, car parfois je suis plutôt du genre à m'insulter dans ma tête, à être négative. Je suis fière de ce voyage."
https://x.com/UniversTennis/status/1795889987172344130
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