Sinner « à des années-lumière du dopage » selon l’AMA
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L'avocat de l'Agence mondiale antidopage s'est exprimé au micro de la BBC pour défendre la décision de l'instance concernant Jannik Sinner. Selon lui, le tennisman italien n'avait pas du tout l'intention de se doper et la suspension de trois mois, à cette période de l'année, ne doit pas être sujette à polémique.
La décision de l'Agence mondiale antidopage de suspendre Jannik Sinner pour une durée de trois mois, après avoir trouvé un accord avec le tennisman italien, a fait couler beaucoup d'encre depuis samedi. Et l'instance a choisi la BBC pour s'expliquer, par la voix de son avocat, Ross Wenzel. Il a d'abord tenu à rappeler que le n°1 mondial n'avait aucunement voulu se doper. « C'était un cas qui était à des années-lumière du dopage. Les retours scientifiques que nous avons reçus étaient qu'il ne pouvait pas s'agir d'un cas de dopage intentionnel, y compris de microdosage », fait savoir Maître Wenzel.
L'avocat évoque ensuite la durée de la sanction, qui fait débat depuis trois jours : « L'AMA a reçu des messages de ceux qui considèrent que la sanction était trop élevée et, à certains égards, si certains disent que c'est injuste pour l'athlète, et d'autres disent que ce n'est pas suffisant, c'est peut-être une indication que même si cela ne sera pas populaire auprès de tout le monde, c'est peut-être une indication que c'était une bonne décision. Lorsque nous examinons ces cas, nous essayons de les examiner d'un point de vue technique et opérationnel, sans avoir peur de ce que le public, les politiciens ou quiconque pourraient dire. »
L'autre sujet de polémique concerne le moment où la sanction entre en vigueur. Suspendu jusqu'à début mai, Jannik Sinner va manquer quatre Masters 1000, mais aucun tournoi du Grand Chelem, et reviendra tout juste pour "son" tournoi de Rome. Un timing qui a pu interroger, mais l'AMA a des arguments à faire valoir.
« Une fois que vous avez conclu un accord, vous ne pouvez pas dire : "Oh, mais nous allons appliquer cette mesure dans deux mois pendant une période de trois mois". Il faut que cela entre en vigueur rapidement. Bien sûr, une fois l'accord conclu, il est important qu'il soit exécuté et qu'il soit rendu public pour des raisons de transparence. Il s'est avéré que, en raison du calendrier des procédures du TAS, la décision a été prise vendredi dernier, c'était une nuit très tardive, et elle est entrée en vigueur immédiatement, c'est donc la raison du calendrier. Les sanctions que nous imposons, et même le code le dit, ne tiennent pas compte du calendrier. La sanction appropriée doit être imposée et elle entre en vigueur au moment où elle entre en vigueur et elle ne doit pas être modulée ou modifiée pour tenir compte du fait que les événements à venir sont importants ou non. »
Ross Wenzel conclut enfin en précisant que l'AMA a la possibilité depuis 2021 de trouver un arrangement avec les sportifs testés positifs et que Jannik Sinner est le 67eme cas.
La décision de l'Agence mondiale antidopage de suspendre Jannik Sinner pour une durée de trois mois, après avoir trouvé un accord avec le tennisman italien, a fait couler beaucoup d'encre depuis samedi. Et l'instance a choisi la BBC pour s'expliquer, par la voix de son avocat, Ross Wenzel. Il a d'abord tenu à rappeler que le n°1 mondial n'avait aucunement voulu se doper. « C'était un cas qui était à des années-lumière du dopage. Les retours scientifiques que nous avons reçus étaient qu'il ne pouvait pas s'agir d'un cas de dopage intentionnel, y compris de microdosage », fait savoir Maître Wenzel.
L'avocat évoque ensuite la durée de la sanction, qui fait débat depuis trois jours : « L'AMA a reçu des messages de ceux qui considèrent que la sanction était trop élevée et, à certains égards, si certains disent que c'est injuste pour l'athlète, et d'autres disent que ce n'est pas suffisant, c'est peut-être une indication que même si cela ne sera pas populaire auprès de tout le monde, c'est peut-être une indication que c'était une bonne décision. Lorsque nous examinons ces cas, nous essayons de les examiner d'un point de vue technique et opérationnel, sans avoir peur de ce que le public, les politiciens ou quiconque pourraient dire. »
L'AMA répond à la question du timing
L'autre sujet de polémique concerne le moment où la sanction entre en vigueur. Suspendu jusqu'à début mai, Jannik Sinner va manquer quatre Masters 1000, mais aucun tournoi du Grand Chelem, et reviendra tout juste pour "son" tournoi de Rome. Un timing qui a pu interroger, mais l'AMA a des arguments à faire valoir.
« Une fois que vous avez conclu un accord, vous ne pouvez pas dire : "Oh, mais nous allons appliquer cette mesure dans deux mois pendant une période de trois mois". Il faut que cela entre en vigueur rapidement. Bien sûr, une fois l'accord conclu, il est important qu'il soit exécuté et qu'il soit rendu public pour des raisons de transparence. Il s'est avéré que, en raison du calendrier des procédures du TAS, la décision a été prise vendredi dernier, c'était une nuit très tardive, et elle est entrée en vigueur immédiatement, c'est donc la raison du calendrier. Les sanctions que nous imposons, et même le code le dit, ne tiennent pas compte du calendrier. La sanction appropriée doit être imposée et elle entre en vigueur au moment où elle entre en vigueur et elle ne doit pas être modulée ou modifiée pour tenir compte du fait que les événements à venir sont importants ou non. »
Ross Wenzel conclut enfin en précisant que l'AMA a la possibilité depuis 2021 de trouver un arrangement avec les sportifs testés positifs et que Jannik Sinner est le 67eme cas.
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