Sinner était-il blessé contre Alcaraz ?
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Après un bon début de match, Jannik Sinner a baissé de pied devant Carlos Alcaraz dès le deuxième set, devant faire appel au kiné. Mais l'Italien assure qu'il n'était pas tracassé par sa hanche.
Ce Sinner-Alcaraz, neuvième du nom, a donné lieu à un combat de cinq sets assez décousu, pas totalement à la hauteur des attentes en ce qui concerne le niveau de jeu. Sur quoi s'est-il joué ? Quelques détails, selon l'Italien. "Il a mieux joué les points importants dans les sets qu'il a gagnés", a banalement résumé le futur n°1 mondial, pas le meilleur client pour les journalistes en conférence de presse.
C'est tout ? Largement supérieur dans le premier set, Sinner a donné l'impression de baisser de pied à partir de la deuxième manche. Il a même fait appel au kiné à deux reprises, pour se faire masser le bras droit, puis la jambe droite. "Ce sont des crampes de stress", a-t-il expliqué.
Pas de blessure, donc. Pourtant, Sinner souffrait de la hanche droite ces dernières semaines, il a dû jeter l'éponge en cours de tournoi à Madrid, avant de renoncer au tournoi de Rome, au grand dam du public transalpin. Entre les points, sa démarche était parfois suspecte face à Alcaraz, surtout dans la deuxième partie du match. Mais le vainqueur de l'Open d'Australie assure que tout va bien.
"Ma hanche allait bien, dit-il. Avec les matches, plus on avance, la hanche droite est moins forte que la hanche gauche mais c'est normal. Et après, après deux heures et demie, et même jusqu'à quatre heures, je peux ressentir des choses. Mais ce n'est pas une excuse. Je me déplaçais bien. J'allais bien sur le court. Donc je ne suis plus préoccupé par ma hanche."
On verra avec la suite de sa saison si ce problème de hanche est vraiment oublié, mais Sinner veut tirer un bilan positif de son parcours à Roland-Garros. "Je suis passé de ne rien faire pendant trois semaines à jouer pendant quatre heures, je ne m’attendais pas ça, explique le nouveau patron du circuit, satisfait de son parcours à Paris, lui qui n'a jamais été aussi à l'aise sur terre battue que sur dur. Cela fait partie de ma croissance, du process. Je ne pensais pas atteindre ce stade avant le tournoi, même si je suis déçu de perdre aujourd’hui. Si on regarde le positif, j’ai progressé par rapport à l’année dernière (défaite douloureuse au 2e tour contre Altmaier, ndlr). Et il y aura bientôt les Jeux Olympiques ici."
En attendant, il y aura déjà le court intermède sur gazon, avec pour Sinner un premier rendez-vous à Halle dans une dizaine de jours. C'est aussi là que l'on verra si la hanche tient le coup, car il ne faudrait pas que ce souci devienne récurrent pour un joueur qui n'a pas encore 23 ans. "On va en parler avec mon staff, avec mon équipe physique, explique-t-il. Le gazon est différent pour le corps, ce sont des muscles différents. On va voir comment je joue à Halle."
Ce Sinner-Alcaraz, neuvième du nom, a donné lieu à un combat de cinq sets assez décousu, pas totalement à la hauteur des attentes en ce qui concerne le niveau de jeu. Sur quoi s'est-il joué ? Quelques détails, selon l'Italien. "Il a mieux joué les points importants dans les sets qu'il a gagnés", a banalement résumé le futur n°1 mondial, pas le meilleur client pour les journalistes en conférence de presse.
C'est tout ? Largement supérieur dans le premier set, Sinner a donné l'impression de baisser de pied à partir de la deuxième manche. Il a même fait appel au kiné à deux reprises, pour se faire masser le bras droit, puis la jambe droite. "Ce sont des crampes de stress", a-t-il expliqué.
Pas de blessure, donc. Pourtant, Sinner souffrait de la hanche droite ces dernières semaines, il a dû jeter l'éponge en cours de tournoi à Madrid, avant de renoncer au tournoi de Rome, au grand dam du public transalpin. Entre les points, sa démarche était parfois suspecte face à Alcaraz, surtout dans la deuxième partie du match. Mais le vainqueur de l'Open d'Australie assure que tout va bien.
Sinner "Je ne suis plus préoccupé par ma hanche"
"Ma hanche allait bien, dit-il. Avec les matches, plus on avance, la hanche droite est moins forte que la hanche gauche mais c'est normal. Et après, après deux heures et demie, et même jusqu'à quatre heures, je peux ressentir des choses. Mais ce n'est pas une excuse. Je me déplaçais bien. J'allais bien sur le court. Donc je ne suis plus préoccupé par ma hanche."
On verra avec la suite de sa saison si ce problème de hanche est vraiment oublié, mais Sinner veut tirer un bilan positif de son parcours à Roland-Garros. "Je suis passé de ne rien faire pendant trois semaines à jouer pendant quatre heures, je ne m’attendais pas ça, explique le nouveau patron du circuit, satisfait de son parcours à Paris, lui qui n'a jamais été aussi à l'aise sur terre battue que sur dur. Cela fait partie de ma croissance, du process. Je ne pensais pas atteindre ce stade avant le tournoi, même si je suis déçu de perdre aujourd’hui. Si on regarde le positif, j’ai progressé par rapport à l’année dernière (défaite douloureuse au 2e tour contre Altmaier, ndlr). Et il y aura bientôt les Jeux Olympiques ici."
En attendant, il y aura déjà le court intermède sur gazon, avec pour Sinner un premier rendez-vous à Halle dans une dizaine de jours. C'est aussi là que l'on verra si la hanche tient le coup, car il ne faudrait pas que ce souci devienne récurrent pour un joueur qui n'a pas encore 23 ans. "On va en parler avec mon staff, avec mon équipe physique, explique-t-il. Le gazon est différent pour le corps, ce sont des muscles différents. On va voir comment je joue à Halle."
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