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Trop vide, "un peu froid", Garcia rouvre le dossier du court Central

Trop vide, "un peu froid", Garcia rouvre le dossier du court Central
Publié le , mis à jour le
Battue dès le 2e tour de Roland-Garros, Caroline Garcia a évoqué l'ambiance particulière du court Philippe-Chatrier, dont la partie basse, essentiellement occupée par les loges, n'aide pas beaucoup les joueurs français.
Comme un éternel recommencement. Pour la quatrième année consécutive, Caroline Garcia a été battue au 2e tour de Roland-Garros. Et ce sont les mêmes thématiques qui ont été abordées lors de sa conférence de presse.

Il y a d'abord eu l'éloge envers son adversaire, cette fois c'était Sofia Kenin, qui a été meilleure qu'elle. Le passage sur la terre battue, cette surface qui n'est pas la plus adaptée pour ses qualités. Et comme souvent le petit commentaire sur son style de jeu, tout en agressivité, qu'elle ne veut pas faire évoluer. "Cela fait 15 ans que je joue comme cela. Non, j'ai envie de garder mon identité de jeu. C'est comme cela que je joue le mieux. J’ai essayé parfois de mettre plus d'effet, d’attendre un peu plus, mais croyez-moi, ce n'est pas beau à voir", a-t-elle plaidé.

Les fameuses loges du Central de Roland-Garros...


Mais Garcia a ensuite abordé un autre sujet, celui du court central. Il y a quelques années, la Lyonnaise apparaissait tétanisée par ce court qu'elle trouvait trop grand pour elle. Cela va mieux depuis, la période 2017-2020 est passée par là avec un quart de finale et deux huitièmes de finale. Mais la n°1 tricolore trouve toujours que ce court géant a un vilain défaut.

"Parfois, quand les parties basses du stade ne sont pas très pleines, cela peut paraître un peu froid, même si c'est plein en haut", a regretté Garcia. La Lyonnaise n'est pas la seule à faire ce constat. Pour sa rencontre, la partie basse du stade était très clairsemée. C'est difficilement compréhensible, car le billet du jour n'offre "que" trois rencontres, sur le Central, dont celle-ci. Mais c'est l'éternel problème de Roland-Garros, et de ses loges qui sonnent creux à l'heure du déjeuner.

Pour la match de Carlos Alcaraz, à partir de 14h, le problème se posait moins, le stade était bien remplie. Mais pour Garcia, dont le match a débuté à 12h, il est clair que certains spectateurs n'avaient pas choisi d'être sur le court. Et puisqu'il n'y avait pas de rencontres sur les courts annexes, c'est sans doute l'appel du restaurant qui s'était fait trop présent.

Dans ces conditions, on continue de comprendre pourquoi les joueurs français préfèrent jouer sur le Suzanne-Lenglen, plus petit, plus rempli, plus bouillant, ou bien sûr sur les courts annexes, comme le Simonne-Mathieu, ou la marmite du n°14. Demandez-donc à David Goffin...
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