Attaques du Hamas : X avance la suppression ou le signalement de “dizaines de milliers de messages”

Dans une lettre, la directrice générale du réseau se défend après les menaces de l’Union européenne.
La directrice générale de X (ex-Twitter), a adressé un courrier au commissaire européen Thierry Breton.
Répondant ainsi aux menaces de sanctions de Bruxelles pour diffusion de fausses informations, Linda Yaccarino indique que le réseau a “supprimé ou signalé des dizaines de milliers de messages” liés à l’attaque du Hamas contre Israël.
Les mots de Thierry Breton à Elon Musk
Mardi donc, le commissaire européen en charge du Numérique a écrit à Elon Musk : “À la suite des attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël, nous disposons d’indications selon lesquelles votre plateforme est utilisée pour diffuser des contenus illégaux et de la désinformation dans l’UE”.
Ce à quoi le milliardaire avait répondu, dans la même journée et via X : “Notre politique est que tout soit ouvert et transparent, une approche que je sais que l’UE soutient”.
Mise en place d’un “groupe de travail”
Retour à la lettre de Linda Yaccarino, qui dans sa lettre assure que “X comprend l’importance de lutter contre tout contenu illégal susceptible d’être diffusé via la plateforme”, et qu’“Il n’y a pas de place sur X pour les organisations terroristes ou les groupes extrémistes violents et nous continuons à supprimer de tels comptes en temps réel”.
En outre, elle annonce la mise sur pied d’“un groupe de travail” en lien avec la situation.
X rappelle ses règles
Et celui qui s’appelait encore Twitter il y a quelques mois tient à rappeler qu’il interdit tout compte faisant appelant à des actions violentes, et plus généralement les messages qui “souhaitent du mal à une autre personne”.
Il précise encore avoir “répondu à plus de 80 demandes de suppressions de comptes” à la demande d’autorités légales en Europe. Depuis le weekend dernier, les réseaux sociaux sont submergés de “fake news”.