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Les sièges de pilotes des Boeing 787, responsables des chutes d’altitude subites ?

Les sièges de pilotes des Boeing 787, responsables des chutes d’altitude subites ?
Publié le , mis à jour le

Des problèmes récurrents sur certains appareils ont ébranlé la confiance en l'avionneur américain, mettant en cause son contrôle qualité, ce qui a conduit à réclamer une inspection.

TL;DR

  • Un siège de pilote défectueux pourrait être à l’origine de la perte d’altitude d’un Boeing 787.
  • La FAA demande l’inspection des sièges de pilote sur plusieurs centaines d’avions.
  • Ces incidents soulèvent des doutes sur les contrôles de qualité de Boeing.

Boeing 787 : une anomalie de siège de pilote à l’origine d’une chute soudaine ?

Parfois, les détails les plus infimes peuvent causer les accidents les plus dévastateurs. En mars, un incident sur un vol de la compagnie chilienne Latam avait blessé une cinquantaine de passagers lors d’une soudaine perte d’altitude. Les passagers non attachés avaient été propulsés au plafond.

L’origine du problème : le siège du pilote

Selon un rapport d’accident, le siège du pilote du Boeing 787 opérant la liaison entre Sydney et Auckland aurait involontairement avancé, entraînant une descente rapide de l’avion. Ce détail semble être un facteur clé de la chute. Face à ces conclusions, la « Federal Aviation Administration » (FAA), le régulateur américain de l’aviation civile, a demandé l’inspection des sièges de pilote sur plusieurs centaines d’avions.

Des doutes sur la qualité des contrôles Boeing

Cet incident s’ajoute à une série de dysfonctionnements relevés sur des véhicules aériens de la marque Boeing, suscitant des doutes sur la rigueur de ses contrôles qualité. Il convient de souligner que la directive de navigabilité émise par la FAA après cet incident concernait quelque 158 appareils enregistrés aux États-Unis et 737 à travers le monde.

Depuis l’incident, quatre autres occurrences de « mouvements horizontaux non maîtrisés » des sièges de pilote ou copilote ont été rapportées par Boeing à la FAA. Dans trois de ces cas, les leviers d’ajustement du siège étaient jugés trop « relâchés ».

Implications pour les passagers et le personnel

Selon la FAA, un mouvement « non intentionnel et prolongé du siège » peut entraîner un maniement « non intentionnel et abrupt des commandes de vol », causant potentiellement une descente rapide de l’appareil et mettant en danger les passagers et le personnel de bord, jusque-là sans défense face à une telle anomalie.

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