Mark Zuckerberg dit non aux plateformes fermées
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"Si je commence à parler des plateformes fermées, je m'énerve", a-t-il déclaré.
TL;DR
- Zuckerberg exprime ouvertement sa frustration envers les systèmes fermés.
- La cible principale de cette frustration est App Store d’Apple.
- Le PDG de Meta veut contrôler davantage la technologie de son entreprise.
Une évasion de langage révélatrice de Mark Zuckerberg
Depuis les deux dernières décennies à la tête de l’entreprise désormais nommée Meta, Mark Zuckerberg a subi de nombreuses transformations. Mais une version de lui-même plus franche aurait fait surface, selon une conversation récente en direct avec Jensen Huang, PDG de NVIDIA.
Un dialogue sous le signe de la dominance en IA
La discussion a débuté de manière conventionnelle, avec les deux milliardaires félicitant mutuellement leur domination dans le domaine de l’intelligence artificielle. Zuckerberg voulait souligner avec force l’annonce récente de l’AI Studio de son entreprise. Cependant, un sujet revenant fréquemment est entré en jeu : la critique incisive d’Apple.
Une lassitude de Zuckerberg vis-à-vis d’Apple
Zuckerberg a alors entamé une sévère critique des écosystèmes « fermés » comme l’App Store d’Apple. Ce n’est guère surprenant, le fondateur de Meta étant en désaccord avec Apple depuis des années. C’est là que Zuckerberg, qui est habituellement maîtrisé lors de ses apparitions publiques, a exposé à quel point sa frustration est grande. Lorsqu’il a signalé à Huang qu’on lui avait dit « non », sa réponse a été une exclamation grossière : « fuck that« .
La volonté de contrôler son propre écosystème
Avec une pointe d’égoïsme, Zuckerberg a envisagé les 10 à 15 prochaines années en se déclarant désireux de s’assurer qu’il pourra construire la « technologie fondamentale » sur laquelle s’appuieront les futures expériences sociales. Il estime avoir trop souvent été freiné dans ses projets par « le fournisseur de la plateforme », exprimant alors son irritation par un « nah, fuck that« . Son apparté a finalement conclu avec un « Sorry« , avouant sa colère à l’idée d’évoquer les plateformes fermées.