Musk fait disparaitre les titres des articles de presse partagés sur X (ex-Twitter)
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Selon Elon Musk, il s’agit avant tout d' »esthétisme », mais la mesure impacte les médias.
Dorénavant, liens et articles de presse qui sont partagés sur X (ex-Twitter) ne se présentent aux utilisateurs que sous forme d’image. Un partage qui est dépourvu de lien ou de titre, ou encore de description.
Pour le propriétaire de X, Elon Musk, les raisons sont uniquement “esthétiques”.
“Cela vient directement de moi”
Au mois d’août dernier, ces médias avaient pu observer cette modification de présentation pendant une nuit de test. Le milliardaire avait commenté :
Cela vient directement de moi. L’esthétique s’en trouvera grandement améliorée.
Concrètement, comme le montre l’exemple en fin d’article, quand un utilisateur partage un article ne figure plus que le nom du media dans le coin inférieur gauche de la vignette. Mais l’image peut être cliquée.
Le partage de liens externes découragé
Pour tenter de freiner la chute des revenus publicitaires générés par le réseau, Elon Musk cherche à maximiser le temps passé par les utilisateurs sur X. Et ce, en décourageant le partage de liens les faisant partir ailleurs, comme pour lire un article de presse.
Seulement, les fonctionnalités mises en place comme la possibilité de poster des messages plus longs ou d’accorder une plus grande importance à la vidéo, de passer des appels audio, ne semblent pas couronnées de succès. D’après le cabinet Insider Intelligence, 2023 devrait se traduire par des revenus publicitaires inférieurs à 3 milliards de dollars, correspondant à une chute de 28% sur un an.
“Le taux le plus élevé de fausses informations”
Il y a quelques jours, Elon Musk affirmait ne consulter “pratiquement jamais la presse traditionnelle”, arguant alors : “Quel est l’intérêt de lire 1000 mots sur quelque chose qui a déjà été partagé sur X plusieurs jours plus tôt ?”.
Le mois précédant, la Commission européenne levait le voile sur une étude démontrant que la plateforme qui s’est retirée du code de bonnes pratiques de l’UE sur la désinformation en mai dernier, est celle affichant “le taux le plus élevé de fausses informations et de désinformation dans ses publications”.