Cette année qui fut noire pour les films de jeux vidéo

Jamais auparavant les films inspirés de jeux vidéo n'ont connu une année aussi désastreuse que celle-ci.

Une renaissance pour les films de jeux vidéo

Les années 2020 ont marqué un tournant décisif pour les films basés sur des jeux vidéo. Des trilogies comme Sonic the Hedgehog, des films comme The Super Mario Bros. Movie, Five Nights at Freddy’s, et A Minecraft Movie ont prouvé que les adaptations modernes de jeux vidéo destinées à un jeune public peuvent être un véritable succès.

Cependant, il fut un temps où l’idée même de films basés sur des jeux vidéo était associée à l’échec. Les films de jeux vidéo tels que Alone in the Dark ou Street Fighter: The Legend of Chun-Li ont longtemps été considérés comme le point le plus bas du cinéma. Mais l’année qui a véritablement marqué le nadir de ce sous-genre est sans conteste 2016.

2016 : une année sombre pour le cinéma de jeux vidéo

L’année 2016 a été marquée par des films mémorables comme Moonlight, The Handmaiden et Shin Godzilla. Cependant, cette même année a également vu la sortie de plusieurs adaptations de jeux vidéo décevantes. Les films Ratchet & Clank, Warcraft, et Assassin’s Creed n’ont pas su convaincre les spectateurs.

Warcraft, en particulier, a été un échec cuisant. Malgré une campagne marketing massive et une date de sortie en juin 2016 très attendue, le film n’a pas réussi à captiver son public. L’excitation que les joueurs ressentaient en jouant à World of Warcraft a été remplacée par une suite interminable d’expositions et de personnages humains ennuyeux.

Un tournant pour les films de jeux vidéo

Malgré ces échecs, la fin des années 2010 a vu l’émergence de projets ambitieux comme Sonic the Hedgehog, Tomb Raider, et Pokemon: Detective Pikachu. Loin de saper la confiance des studios de cinéma, les déceptions de 2016 ont plutôt semblé marquer le point le plus bas avant l’aube d’une nouvelle ère pour les films de jeux vidéo.

Les adaptations de jeux vidéo des années 2020 ont su tirer les leçons des échecs passés. Elles ont osé s’éloigner du matériel source, adopter des tons plus légers et viser un public plus jeune. Elles ont ainsi réussi à s’imposer comme des phénomènes de la culture populaire, à l’opposé des échecs de 2016.