Des étoiles imbriquées les unes dans les autres, une solution proposée pour les étranges gravastars

L’imagination des physiciens connait peu de limites. Il y a une vingtaine d’années, elle faisait naître le concept intrigant de gravastar. Aujourd’hui, elle repousse une fois de plus les frontières du réel en avançant l’idée des nestars, des étoiles imbriquées les unes dans les autres. Comme autant de poupées russes !
Il est une théorie assez fascinante. Comme une sorte d’alternative à la description des trous noirs. Elle a été avancée en 2001 par deux physiciens américains, Emil Mottola et Pawel Mazur. C’est la théorie dite du gravastar, un mot-valise pour « gravitational vacuum star ». Et avant d’aller plus loin, il est intéressant de préciser qu’elle est loin de faire l’unanimité au sein de la communauté scientifique.
Malgré cela, voyons comment les deux physiciens imaginent leurs « étoiles de vide gravitationnel ». Eh bien, comme un objet presque aussi compact qu’un trou noir et dont la gravité de surface est tout aussi importante. Mais comme un objet, aussi qui ne présente ni horizon des événements — c’est-à-dire pas de frontière à l’intérieur de laquelle aucune information ne peut être envoyée — ni singularité de noyau.
???? A star like a Matryoshka doll: Theoretical physicists Daniel Jampolski and Prof. Luciano Rezzolla of Goethe University have found a new solution to…
Par Nathalie Mayer, Journaliste