En 1941, Henry Ford proposait sa voiture biosourcée roulant au chanvre

L’industriel américain était déjà persuadé que «le carburant du futur proviendra de fruits, de mauvaises herbes ou de sciure de bois».
Le 20 septembre 1925, le New York Times titrait: «Henry Ford prédit que le carburant proviendra de la végétation et que l’électricité chauffera les villes». Aurait-on accordé le moindre crédit à cette déclaration si elle n’avait émané de l’homme qui a fait entrer le monde dans l’ère de la production de masse?
«Le carburant du futur proviendra de fruits comme ce sumac au bord de la route ou de pommes, de mauvaises herbes ou de sciure de bois –presque de n’importe quoi», précise l’industriel américain dans l’article du New York Times. Dès 1908, certains des premiers modèles de la Ford T étaient par ailleurs dotés de moteurs hybrides qui pouvaient fonctionner à l’éthanol comme au gazole.
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Depuis sa naissance en 1863 dans la ferme du Michigan de ses parents, Henry Ford a amplement eu l’occasion de constater qu’il «y a du carburant dans chaque morceau de matière végétale qui peut être fermenté». Il va jusqu’à calculer que le rendement annuel d’une acre (0,4 hectare) de pommes de terre pourrait produire «assez …