En Chine, le train Hyperloop atteint les 623 km/h et vise les 1 000 km/h

En Chine, le train Hyperloop atteint les 623 km/h et vise les 1 000 km/h. L’Asie en pionnier dans le domaine du transport.

Comme plusieurs autres pays d’Asie, la mobilité est un secteur très important pour la Chine. Le gouvernement comme nombre d’acteurs privés s’engagent pour avancer dans ces domaines. Les voitures électriques chinoises sont déjà très présentes sur le marché mondial, et il se pourrait que les transports en commun suivent la même trajectoire. Alors que la France a abandonné ses projets de train Hyperloop, un train similaire chinois a été flashé tout récemment à plus de 623 km/h. Derrière cette très jolie prouesse technique, la société China Aerospace Science and Industry Corporation (Casic).

En Chine, le train Hyperloop atteint les 623 km/h et vise les 1 000 km/h

Et cette vitesse déjà folle n’est qu’un premier palier. Casic entend bien aller plus loin. Ces 623 km/h ont été atteints sur une piste d’essai dont la longueur était limitée à deux petits kilomètres. D’après l’entreprise, son train grande vitesse pourrait être en. mesure de dépasser la barre symbolique des 1 000 km/h, offrant donc une vitesse plus élevée que celle d’un avion de ligne.

Comme vous vous en doutez, ce train n’a pas grand-chose de conventionnel. Il n’évolue pas sur des rails, mais exploite la sustentation magnétique. Cette technologie utilise des électro-aimants qui permettent à l’appareil de “flotter” au-dessus des voies dans un tube sous vide d’air. Dans un environnement ainsi privé de la majorité des frictions, le train peut atteindre des vitesses folles. Il reste cependant encore un certain nombre d’obstacles à franchir : quid en effet de la sécurité en cas d’accident à 1 000 km/h ? Quid du coût d’une telle infrastructure ? Quel pourrait être le tarif d’un billet ?

L’Asie en pionnier dans le domaine du transport

Pouvoir faire évoluer un train à vide à la vitesse de 1 000 km/h, c’est une très jolie réussite, certes, mais parvenir à faire voyager des personnes à bord de cet Hyperloop en toute sécurité et, mieux, en toute confiance, ce sera une tout autre histoire. Mais Casic a plusieurs aides sur ce point. Tout d’abord, il faut savoir que le Conseil d’État chinois a publié il y a peu un décret interdisant de prendre l’avion quand il est possible de parcourir une distance en moins de 2 h 30 en train. L’Hyperloop de Casic pourrait de facto s’imposer comme l’alternative principale.

Autre élément très important à prendre en considération, la Chine se donne les moyens financiers de donner vie à un tel projet. Et avec la superficie gigantesque du territoire de l’Empire du Milieu, il est plus facile de mettre en place une telle infrastructure. Face un avion de plus en plus décrié à l’heure du réchauffement climatique, le train pourrait retrouver ses lettres de noblesse. Et une fois n’est pas coutume, ce pourrait être l’Asie qui montre la voie.