Révélations surprenantes sur le sabotage du programme nucléaire iranien

En 2008, les ultracentrifugeuses de l’Iran, indispensables à l’enrichissement de l’uranium, font face à une cyberattaque massive. Conséquence : des années de retard dans le développement du programme nucléaire national. Seize ans plus tard, le quotidien néerlandais Volkskrant révèle une affaire d’espionnage international. Voici ce que l’on y apprend.
Le scénario n’aurait pas détonné dans un James Bond : les dessous d’une affaire d’espionnage international viennent d’être dévoilés dans une longue enquête publiée par le quotidien néerlandais Volkskrant et repérée par nos confrères de Numerama. Au programme : un espion sous couverture, un virus informatique révolutionnaire, des manipulations entre services secrets et le sabotage du programme nucléaire iranien.
Tout commence en 2005. Erik van Sabben est un ingénieur néerlandais travaillant à Dubaï, amateur de sensations fortes, aventurier sans histoire. Sa position privilégiée dans une entreprise de transport et sa connaissance de la région — la famille de son épouse est iranienne — attirent l’attention des services secrets des Pays-Bas (l’AIVD). Ni une, ni deux, Erik est recruté et entame une double vie d’agent infiltré.
Report from de Volkskrant reveals that a Dutch engineer was involved in spreading Stuxnet at Iran’s Natanz <a…
Par Camille Auchère, Journaliste junior
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