Les archéologues réussissent à dater la légendaire porte d’Ishtar, vestige de l’Empire babylonien
Babylone continue de faire rêver les archéologues qui travaillent ardemment à restituer son fonctionnement ou encore son rayonnement. En employant une méthode appelée « archéomagnétisme », les universitaires ont récemment réussi à établir la date de construction de la célèbre porte d’Ishtar, gardant l’entrée de la façade orientale du palais sud de la cité ancienne.
Imposante, la porte d’Ishtarelle incarnait la splendeur et la démesure à l’entrée de Babylone. Reconstituée au musée de Pergame de Berlin, elle marque les esprits grâce à ses briques bleu azur et ses motifs dorés représentant des taureaux et des dragons. En employant une technique de datation alternative avec l’archéomagnétisme. Les scientifiques ont ainsi pu déterminer que la porte a été bâtie quelques années après d’importantes conquêtes babyloniennes ayant forgé l’histoire de la région.
Un monument de l’ère des conquêtes babyloniennes
Dans une étude datée du 17 janvier et publiée sur le journal en ligne Plos One, les scientifiques détaillent les méthodes utilisées pour analyser la porte d’Ishtar. Cette dernière a été construite en trois phases, sous l’impulsion du roi Nabuchodonosor II, au VIe siècle. Les archéologues ont donc eu recours à l’archéomagnétisme, particulièrement utile lors de l’étude de briques…
Par Dorian De Schaepmeester, Rédacteur scientifique
