Les personnes souffrant de TOC ont davantage de risques de mourir prématurément
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) touchent environ 2% de la population mondiale, indique The Conversation. Ils se manifestent par des pensées pénibles, intrusives et répétitives. Les personnes atteintes se sentent obligées d’accomplir des rituels précis pour atténuer ces pensées, «comme le nettoyage, la répétition ou la vérification», précise le média.
Selon une nouvelle étude publiée dans la revue The BMJ, ces individus ont 82% plus de risques de mourir prématurément que les personnes qui n’en souffrent pas. Lorena Fernández de la Cruz, chercheuse clinicienne à l’Institut Karolinska de Stockholm et coautrice de l’enquête, explique que son équipe a voulu identifier les causes naturelles et non naturelles de décès qui contribuent à ce taux de mortalité élevé. «Nous avons utilisé les registres de la population suédoise, qui contiennent les données administratives et médicales de l’ensemble de la population, pour comparer un groupe de 61.378 personnes ayant reçu un diagnostic de trouble obsessionnel compulsif à 613.780 autres personnes n’en souffrant pas», détaille-t-elle.
Les TOC nécessitent une meilleure prise en charge
Le groupe de chercheurs a constaté que les personnes atteintes de TOC mourraient à un âge moyen plus précoce que les autres (69 ans contre 78 ans). Au cours de leur vie, ces patients ont 31% plus de risques de décéder de causes naturelles et 230% de…
